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Vieux 14/08/2007, 11h00
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Date d'inscription: juillet 2007
Messages: 83
Par défaut La Quatrième Dimension

« Le disparu de New York »

Le 14 juin 1950, sur Broadway, une voiture heurte de plein fouet un homme d'environ trente ans vêtu bizarrement. Tous les témoins de la scène sont unanimes pour dire que le piéton est apparu soudainement et de façon spectaculaire. En fouillant ses poches, on découvre des pièces de monnaie anciennes, une note d'écurie, des cartes de visite, du courrier dont le cachet postal indique juin 1876. Le premier réflexe des services de police est de rechercher un comédien qui aurait conservé son costume de scène. Seulement, aucun Rudolf FENTZ n'est connu à Broadway, aucun FENTZ n'apparaît dans l'annuaire de New York, aucun non plus domicilié à l'adresse des vieilles cartes de visite. Alors, un capitaine de police décide d'enquêter dans le passé. Surpris, il découvre dans les archives un rapport du 14 juin 1876 relatant la disparition d’un certain Rudolf FENTZ en tous points pareil à l’homme écrasé le 14 juin 1950. Quand il retrouve les descendants du disparu, ceux-ci lui remettent une photo de leur grand-père, portrait qui s'avère correspondre traits pour traits à l'accidenté de Broadway.

Pour incroyable que puisse paraître l'interprétation à donner à ce « fait divers » exceptionnel, il semble bien que l'on se trouve ici devant un exemple flagrant, irrécusable, de « chrono-transfert » instantané ou voyage dans le temps. Par quel prodigieux concours de circonstances un homme a-t-il pu, sans le savoir, franchir le seuil interdit, pénétrer dans quelque faille du continuum spatio-temporel pour se retrouver en une seconde, soixante-quatorze ans plus tard ? Et quelle perte irréparable que la mort accidentelle et bien compréhensible de cet involontaire « voyageur du passé » ! Mais peut-être n'est-il pas le seul ?

Dans le « Livre du mystère » (Albin Michel – 1975), Jacques Bergier et George H. Gallet s'interrogeaient eux aussi sur le cas du « Voyageur du passé », il semble bien que le « problème » soit résolu ; il s’agirait en effet d’une nouvelle de science fiction (I'm Scared – 1951) de l'écrivain Jack Finney. (Source : Chris Aubeck – Recherche Rudolph désespérément – La Gazette Fortéenne, vol. 3, sept. 04)


« Le vol 19 »

En décembre 1944, cinq bombardiers décollent d’une base de Floride pour une mission de routine. Le vol 19 commence quand la tour de contrôle entend soudain le Lieutenant Charles G. TAYLOR déclarer avec angoisse : « Ceci est une urgence, il me semble que nous sommes égarés. Nous ne pouvons voir le sol ». La tour de contrôle lui ordonne d'aller à l'Ouest et sa réponse leur parvient : « Nous ne savons pas où est l'Ouest. Tout est faux, étrange... » La mission devait durer deux heures et le vol 19 n'est toujours pas de retour après cinq heures. On envoie un autre avion à sa recherche. Après vingt minutes, le « Martin Mariner » perd lui aussi le contact radio. Finalement, six avions et vingt-sept membres d'équipage manquent à l’appel.
Dans cet endroit rejoignant Bermudes, Porto Rico et Floride, avait déjà disparu en 1918 le « Cyclops », un navire de l'armée américaine avec plus de trois cents personnes à son bord.
Jusqu’à aujourd’hui, le nombre de navires et d’avions qui ont disparu sans laisser de traces dans le surnommé « Triangle des Bermudes » se révélerait si impressionnant qu’il se situerait bien au-delà des lois du hasard.

Selon Laurence David Kusche qui travaille à la bibliothèque de l'université de Tempe (Arizona), et qui a minutieusement étudié toutes les archives concernant cette affaire, la paternité de l'appellation « Triangle des Bermudes » revient à Vincent Gaddis dans un article (The deadly Bermuda Triangle – 1964 – Revue Argosy) inspiré par plusieurs articles de magazines des années cinquante. En 1965, Gaddis récidive en publiant « Invisible horizons ». De nombreux auteurs suivent alors son exemple, reprenant les mêmes faits, les remodelant quelque peu, voire en créant de nouveaux de toutes pièces. Le livre de Berlitz, paru en 1975, cite ainsi des événements déplacés dans le temps ou l'espace quand ils ne sont pas purement imaginaires.

La légende du « Triangle des Bermudes » voit véritablement le jour avec l'histoire de la disparition du fameux « vol 19 » telle qu'elle est rapportée en 1962 dans un article d'Allen Eckert intitulé « Le mystère de la patrouille perdue ». Interrogé par L. D. Kusche, Eckert ne se souvient pas d'où il tient ses informations. L. D. Kusche, et plus proche de nous J. Metz, après examen du rapport officiel de cinq cents pages, concluent tous deux à un dramatique accident.

La tristement célèbre « patrouille 19 » décolle à 14 h 10 de la base de Fort Lauderdale au Nord de Miami, sur la côte est de la Floride. Le lieutenant instructeur Charles Caroll Taylor, âgé de vingt-huit ans, dirige des élèves pilotes inexpérimentés lors d’un exercice de bombardement sur une épave de navire servant de cible, à proximité des îles Hens et Chickens à l'est de la côte américaine, pour une durée d'environ deux heures. Une fois l’entraînement terminé et le moment venu de rentrer à la base, le lieutenant Taylor réalise que la formation ne se trouve pas là où elle devrait. Précisons qu'à l'époque, la navigation aérienne en mer s’effectuait à la montre (Taylor avait oublié la sienne sur son lit !), à la boussole et à l'aide des repères terrestres survolés. En vérité, un puissant vent de Nord-Est (45 nœuds) a fortement déporté le vol vers l'est. Le lieutenant Taylor, désorienté, croît survoler les Key's au Sud-ouest de la Floride alors qu'il se situe en fait au dessus de l'île d'Andros très à l'est. Volant cap Nord-Est afin de retrouver la côte de Floride, il entraîne au contraire la formation vers le large. Le temps s’égrène et Taylor, malgré les appels de la base, s’obstine dans l’erreur. Le soleil baisse (il se couche vers 17 h 30 à cette période de l'année) et une nuit sans lune s'annonce. Dans son dernier message, à 19 h 04, on apprend que la patrouille est à cours de carburant, et forcément contrainte d'amerrir dans l'obscurité, qui plus est sur une mer démontée – exercice périlleux s'il en est, voire suicidaire pour des élèves pilotes sans expérience –. A 19 h 27, deux hydravions de secours Martin PBM Mariner, appareils surnommés « bombes volantes » en raison des défauts d'étanchéité des réservoirs, décollent dans ces conditions épouvantables. L'un d'eux disparaît à son tour exactement vingt trois minutes plus tard, victime d'une explosion à laquelle assiste l'équipage du navire SS Gaines Mill. Peut-être a-t-il été frappé par la foudre ? Le second Dumbo, défiant la tempête, poursuit ses recherches jusqu'à 6 h 15 du matin, en vain. Malgré tous les moyens de recherche mis en œuvre les jours suivants, aucun résultat. Il faut dire que le Lieutenant Taylor n'était affecté à Fort Lauderdale que depuis deux semaines et qu'il ne connaissait pas encore les repères locaux de navigation puisqu’il s’agissait de sa première mission d'entraînement dans ses nouvelles fonctions…


« Le Trianon de Versailles »

En 1901, Ann MOBERLY, directrice d'un collège féminin d'Oxford, et Eléanor JOURDAIN, directrice d'école, visitent Versailles. Après avoir vu le château, les deux anglaises partent à la recherche du petit Trianon. Curieusement, elles ont du mal à le trouver et, tout en marchant, elle ressentent de concert un calme subit et oppressant. L’une et l’autre éprouvent un sentiment de dépression et de solitude intense, doublé d'une impression de profonde rêverie comme dans un état de somnambulisme. Elles voient alors des personnes en habits du 18ème Siècle, parmi lesquelles deux hommes portant des vêtements gris-vert et des tricornes… Elles attendent une semaine avant de parler de l'incident et de conclure qu'elles ont vu des fantômes, notamment une femme blonde portant une robe rose et un chapeau de paille… Plus tard, elles découvrent que des récits antérieurs mentionnent l'apparition de la même femme dans le parc… De retour à Versailles en 1904, elles ne retrouvent pas le sentier qu'elles ont suivi lors de leur première visite, ni les repères qui le jalonnaient. Toutefois, un plan datant de 1780 décrit avec précision le jardin tel qu’elles s’en souviennent : une chaumière, une grotte, un pont sur un ravin… tous des éléments disparus depuis longtemps.
En 1938, une touriste se promène près du Trianon et aperçoit un couple de paysans en habits du 18ème Siècle et tirant une charrette de bois. Ils passent à côté d'elle sans un bruit et, au moment où elle se retourne pour les regarder s’éloigner, ils se volatilisent comme par enchantement.
En 1949, une famille anglaise voit une femme en crinoline avec un chapeau d'où dépassent des boucles brunes. Elle semble tellement réelle qu’ils la prennent tous pour une actrice tournant un film jusqu'au moment où elle disparaît sous leurs yeux.

A travers ces différents témoignages répartis sur presque un demi siècle et dont la bonne foi de ses auteurs n’est pas à mettre en doute, preuve semble être enfin faite que la 4ème dimension n’est pas toujours le fruit d’une imagination débordante…
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  #2  
Vieux 15/08/2007, 17h25
421 421 est déconnecté
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Date d'inscription: août 2007
Messages: 69
Par défaut Bravo !

Donc "Le disparu de New-York" est une histoire inventée, "Le vol 19" est probablement dû à une série d'erreurs humaines, quant au "Trianon de Versailles" c'est authentique !?...
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  #3  
Vieux 15/06/2009, 00h31
PASCAL PASCAL est déconnecté
Administrateur
 
Date d'inscription: juillet 2007
Messages: 83
Par défaut

Oui la dernière histoire est un cas authentique !
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