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  #1  
Vieux 24/08/2007, 09h54
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Par défaut La mort : une illusion ?

La mort ? "En somme on ne peut rien savoir là dessus. Faisons de notre mieux ici-bas, et espérons que tout s'arrangera de l'autre coté." Voilà ce qu'on entend dire communément par des gens vertueux, réfléchis, mais incapables de substituer à une croyance rejetée une conception rationnelle de la vie future. Mais est-il vraiment impossible de rien savoir ou peut-on au contraire dès maintenant connaître les faits en présence desquels nous nous trouverons un jour?

Eh bien, aujourd'hui comme autrefois, on nous affirme qu'il est possible d'acquérir la connaissance de ces autres mondes, tout comme on acquiert la connaissance des pays étrangers, c'est-à-dire en les parcourant, et en observant ce qui s'y trouve.

Je commencerai par cette affirmation qu'il est possible de quitter son corps et d'y revenir. Vous allez peut-être le trouver étrange, mais c'est ce que vous faites chaque soir. En s'endormant on quitte son corps tout en restant une intelligence vivante. Ce fait est de plus en plus reconnu par les savants qui utilisent ce qu'on appelle la transe, et qui n'est qu'un sommeil pendant lequel le corps physique est, il est vrai, insensible, mais qui n'en est pas moins essentiellement un sommeil. On a prouvé, de façon irréfutable, qu'il est possible de quitter ainsi son corps, et que, dans ces conditions, l'intelligence est beaucoup plus active et plus puissante que dans les conditions physiques normales. Et c'est sur cette possibilité de quitter le corps sans perdre l'intelligence, que se fondent nos recherches.

Ce n'est pas cependant de l'état de rêve que nous nous servons; nous quittons volontairement notre corps. On arrive à le faire par entraînement, pendant le sommeil ou pendant la veille, et, graduellement on parvient à relier les deux états, à quitter le corps sans perte de conscience, et à rapporter au retour pour l'imprimer sur le cerveau, le souvenir de ce que l'on a observé en dehors de lui. On peut alors faire un pas de plus et éveiller les sens psychiques intérieurs, si bien qu'après un certain temps il n'est plus nécessaire de quitter le corps pour s'en servir. On apprend ainsi graduellement à les développer de façon à en être maître, et à pouvoir observer l'au-delà à l'état de veille.

Rappelez-vous que l'autre monde n'est pas lointain, il est autour de vous. Ceux de vos amis qui ont quitté leurs corps ne sont pas partis pour un pays éloigné; ils restent près de ceux qu'ils aiment, et sont visibles pour les yeux ouverts qui peuvent voir la matière subtile dont l'intelligence est alors revêtue.

Je dis donc que tous vous avez un corps fait de cette matière subtile, et, que vous possédez les sens qui permettent de voir ces corps subtils. Et si vous suivez l'entraînement dont je vous parle, vous pourrez, tout en restant conscients des choses de ce monde-ci, examiner aussi les choses de l'au-delà qui peut devenir pour nous un monde connu, et non plus seulement un monde espéré.

Voyons maintenant ce qui arrive quand une personne rejette son corps physique au moment de la mort

Il arrive exactement ce qui arrive chaque soir lorsque vous vous endormez. Aucune douleur, aucune peine n'accompagne ce départ, même s'il y a des signes de souffrance physique. La souffrance n'existe plus, quand bien même le corps physique simulerait par ces mouvements une souffrance qui n'est plus ressentie. L'intelligence qui s'en va ne sent plus les dernières convulsions du corps mourant, elle est pour ainsi dire tournée vers le dedans, vers sa propre existence immortelle, consciente du monde qui s'ouvre à elle, et inconsciente du monde qu'elle quitte pour la dernière fois. D'où le devoir,pour ceux qui entourent le mourant, de ne pas troubler l'ami qui s'en va en manifestant leur chagrin, car cela l'empêcherait de partir paisiblement, et le rappellerait un instant aux souffrances d'ici-bas.

La plupart des religions ont sagement prescrit des prières pour les mourants et cela encore plus pour calmer les vivants que pour celui qui s'en va.

En réalité il n'y a pas de mort; rien qui ressemble à la cessation de la vie n'est possible

Pendant environ trente-six heures après la mort, l'homme reste dans un état de conscience heureux mais vague. Je veux dire par là qu'il n'est pas conscient de ce qui l'entoure ni ici-bas ni de l'autre coté; il est plutôt perdu dans ce qu'on pourrait appeler des rêves; il ne souffre plus et en ressent de la joie, de la satisfaction. C'est comme une pause entre les deux existences, et cela dure pendant un temps assez bref. Après cela, chacun fait des expériences variant selon la vie qui vient de se terminer.

Condensé d'une conférence d'Annie Besant
Un document de l'Association Théosophique Canadienne,
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  #2  
Vieux 24/08/2007, 21h57
Angie
 
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Par défaut

Voilà en quelques lignes qui raconte bien la chose, j'y retrouve ce que je pense, mais je n'aurais pas su le dire aussi bien.

Ma mort ne me fait pas peur. Je vois ça comme une autre naissance dans un nouveau monde. Par contre, la mort de mes proches m'effraye terriblement.

La vie est comme un rêve qui s'achève à notre mort. La vraie réalité est dans l'après-vie. La dureté de l'existence est de ce côté-ci. La mort est seulement pénible pour ceux qui restent.

@+

Angie
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  #3  
Vieux 03/09/2007, 00h35
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Par défaut La mort

" Ce bref passage terrestre que nous appelons vie, n'est qu'un instant au regard de notre évolution, un jour d'école dans l'ensemble d'une vie, et bien que dans le présent nous ne puissions voir et comprendre uniquement ce jour-là, notre intuition nous dit que la naissance était infiniment éloignée de notre vrai commencement, et la mort infiniment éloignée de notre vraie fin. Nos âmes, notre véritable Moi, sont immortels, et les corps dont nous sommes conscients sont éphémères, des montures que nous chevauchons pour un seul voyage, des outils pour accomplir un morceau de l'oeuvre"

"Heal Thyself","Guéris-toi toi-même" Edward Bach
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  #4  
Vieux 29/12/2007, 10h41
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Par défaut Les N.D.E (Near Death Experience)

Des milliers de récits de NDE sont disponibles maintenant, provenant de tous les pays du monde.
Ce qui se frappe l'esprit après la comparaison et l'étude de ces témoignages est la répétition de certains éléments de cette expérience quels que soient l'endroit, la culture, la religion, le niveau social ou intellectuel, le sexe ou l'âge, les circonstances qui ont conduit à cette expérience (maladie, accident, suicide) le témoin !

Depuis Platon on trouve trace de NDE à travers les écrits de toutes les époques, ce qui tendà prouver que ces expériences ont sans doute existé depuis le début de l'humanité.
Par contre au niveau international, les chercheurs n'ont pas encore trouvé de protocole commun de mesure et d'étude de ce phénomène.

La classification de Kenneth Ring
Ce chercheur a établi une étude en 5 points de la NDE en 1980. Elle sert en général de référence :
- premier stade : sensation d'apesanteur, de calme et de grand bien-être.
Les témoins se souviennent d'avoir flotté dans un espace totalement étrange et relatent ce voyage comme l'une des plus belles expériences de leur vie.
Si l'on est blessé, on ne ressent plus aucune douleur !!!
- deuxième stade : sentiment d'avoir "quitté son corps" et de le contempler à distance depuis un point de vue situé en général au-dessus.
Cette situation insolite est en général vécue avec calme et il arrive que les témoins rapportent en détail tout ce qui s'est passé et s'est dit autour de leur corps pendant le laps de temps d'inconscience ou de mort apparente.
- troisième stade : aspiration dans un vide, ressemblant souvent à un tunnel, dont l'obscurité devenait de plus en plus intense. Sensation de très grande vitesse qui s'ajoute au sentiment de bien-être précédement décrit.
La présence d'un proche disparu accompagne parfois le témoin pour le rassurer.
- quatrième stade : apparition d'une lumière blanche et dorée, très brillante et impossible à décrire. Puissante mais très douce, elle serait la personnification d'un amour inconditionnel.
- cinquième stade : (que tous les témoins n'ont pas forcément vécu...) pénétration dans cette lumière alors vécue comme un retour, une fusion avec une matrice originelle.

La relation avec la lumière est le point culminant de l'expérience, c'est à elle que les témoins attribueront leur nouvelle vie ultérieure.

A ce stade des variations existent :
- certains ont accès à un environnement extraordinaire, d'une beauté inimaginable...
- d'autres ont conscience de la présence d'entités spirituelles ou de proches décédés, ou d'inconnus célèbres, avec qui ils communiquent et qui sont là pour : rassurer ou informer le témoin, réparer un événement traumatique de son passé ou symboliser une limite à ne pas dépasser.
- D'autres encore, revoient leur vie défiler sous forme d'une vision en trois dimensions organisée en revue très détaillée au cours de laquelle ils ont l'impression d'être à la fois acteur et spectateur. Ils ressentent alors parfois soudainement comment leurs actions ont pu affecter leur entourage ou bien comprennent le sens des événements de leur existence et la responsabilité de leurs actes. Cette étape n'est pas vécue comme un jugement mais comme un constat, parfois pénible ou douloureux.
- Au cours de cette phase, certains disent également avoir vu des événements de leur vie future.
- D'autres encore entendent des voix ou de la musique céleste.
Malgré ces variations, tous disent avoir rencontré l'Amour absolu et accédé à la Connaissance Universelle et sont convaincus d'avoir fait une incursion dans une autre dimension.
En général, l'expérience se termine par la rencontre avec une frontière où il leur apparaît clairement qu'une fois de l'autre côté ils ne pourront plus revenir.
Le choix leur est alors proposé de passer cette limite ou de revenir parmi les vivants, mais "on" leur ferait cependant comprendre qu'il serait mieux pour eux de repartir.
D'autres rapportent ne pas avoir eu le choix. De leur plein gré ou non, mais toujours sans aucun désir de retour, ils reprennent ensuite conscience dans leur corps avec le sentiment "d'être à l'étroit" et la douleur liée à leur état physique. L'impression de "rentrer" à l'intérieur de son corps comme dans une sorte de "combinaison" est parfois rapportée.

Statistiques
- 60% des témoins interrogées ayant survécu à un épisode de mort clinique rapportent au moins le premier stade,
- 37% connaissent le deuxième,
- 23% le troisième,
- 16% le quatrième
- 10% seulement, le cinquième.

Restrictions
La description chronologique de la NDE par Ring a été critiquée, car elle donne une image unitaire de la NDE alors qu'aucun déroulement temporel n'a jamais été rigoureusement validé.
La NDE pourrait très bien comporter plusieurs expériences discrètes et parallèles ayant des mécanismes et des effets différents.
Une classification différente établie par Bruce Greyson en 1983 regroupe les éléments de l'expérience en quatre catégories (cognitive, affective, paranormale et transcendentale) et permet selon une échelle de valeur de différencier les véritables NDE de syndromes organiques cérébraux ou de réponses au stress, comme par exemple les symptômes de dépersonnalisation.
Bien que l'expérience centrale semble indépendante des circonstances et motifs qui ont conduit à l'épisode de mort clinique, l'apparition ou non des différentes composantes de l'expérience ou bien son déroulement extatique ou traumatisant pourraient avoir des causes physiologiques et/ou psychologiques.
Les caractéristiques typiques d'une NDE incluent aussi :
- le sentiment que ce qui est vécu est parfaitement réel.
- la sensation d'être vraiment mort(e),
- la perte de la notion de temps et d'espace,
- une grande clarté de pensée, un sentiment puissant de paix, de calme, d'allégresse et d'unité.

Les expériences négatives
Cependant, il existe aussi des expériences dites "négatives" dont le contenu est totalement effrayant et terrifiant pour le témoin qui en ressort fortement traumatisé. On a estimé que ces expériences se produisent dans environ 3% des cas, mais il est difficile de savoir si ce nombre est significatif car il est probablement moins facile de se confier pour les témoins de NDE négatives que pour ceux dont l'expérience a été merveilleuse.

Une expérience unique
Malgré beaucoup de points communs, ces expériences ne sont jamais identiques et il est extrêmement rare de trouver tous les éléments réunis dans la même NDE.
Malgré ces particularités individuelles et bien que l'éducation, la culture et les croyances semblent influencer la façon dont le phénomène vécu est interprêté, tous les témoins décrivent une progression pratiquement identique dans l'expérience et éprouvent des émotions similaires.
Ces éléments concernent donc chaque être humain et nous renseignent sur des réactions propres à la nature humaine à l'approche de la mort.

Et les enfants ?
Mêmes les enfants, et les très jeunes enfants témoignent de NDE.
Selon l'étude de Morse and Perry en 1990, elles sont plus simples et moins mystiques que celles des adultes et sautent la "revue de vie".
(Exemple d'une NDE typique survenue lors d'un arrêt cardiaque chez un enfant de neuf mois et racontée pour la première fois lorsqu'il fut âgé de trois ans.)
Envisager l'affabulation ou la construction imaginaire devient difficile dans ce genre de cas, tout autant que l'hypothèse d'une matrice inconsciente et rassurante élaborée grâce à un travail psychologique ou un conditionnement par l'apprentissage. D'ailleurs le contenu des NDE d'enfants n'a en général rien à voir avec les croyances de leurs parents.

Et les aveugles ?
Une étude récente de Ring et Coopermenée aux Etats-Unis en 1999, soulève bon nombre d'interrogations. Elle a permis d'établir que les aveugles vivaient des NDE en tous points similaires à celles des personnes voyantes !!!
Dans la majorité des cas, ces témoins parfois aveugles de naissance, ont rapporté avoir "vu" au cours de leur expérience et ont décrit en détail des perceptions visuelles, exceptées les couleurs qu'ils définissent comme des luminosités d'intensités différentes...
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  #5  
Vieux 15/01/2008, 09h07
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Par défaut Christian BOBIN

"La fin de notre vie ne coïncide pas forcément avec le jour de notre mort : pour certains, elle vient bien avant, mais pour celui qui est vraiment vivant, elle ne vient peut-être jamais."
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  #6  
Vieux 18/01/2008, 09h20
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Par défaut Raymond MOODY

Raymond MOODY (30 juin 1944 - ) est un docteur en philosophie et médecin américain. Il est surtout connu pour ses travaux sur les expériences de mort imminente (Near Death Experience ou NDE en anglais, un néologisme dont il est l'auteur lui-même = EMI ou Expérience de Mort Imminente en français).

Il a recueilli pendant plus de vingt ans les témoignages de personnes qui ont connu une expérience de mort imminente. Ces travaux lui ont inspiré trois ouvrages, "La Vie après la vie", "Lumières nouvelles sur la vie après la vie" et "La Lumière de l'au-delà".

Raymond MOODY est l’un des précurseurs de l’étude des NDE. Son premier livre "La vie après la vie" est le premier ouvrage publié sur le sujet qui a permis de faire connaître ses expériences. Comme l’indique le titre, Moody a donné assez rapidement une interprétation spiritualiste des NDE.



MOODY décrit de la manière suivante les NDE :

A la lecture des divers témoignages, nous pouvons discerner diverses phases dans l’expérience de mort approchée. Toutes ne sont pas décrites par tous les témoins. Il s’agit d’éléments divers qui en général ont été vécus dans leur ensemble, quoique l’un ou l’autre puisse manquer. Par ailleurs, même dans les expériences les plus complètes, la rencontre avec l’être de lumière fait parfois défaut. Notons qu’aucune de ces phases n’est conditionnée par la mort clinique. Il peut arriver qu’un simple état de choc à la suite d’un accident suffise. L’auteur en donne des exemples. Enfin, il faut remarquer que les témoins sont unanimes à dire que leur expérience est inexprimable. Ce qu’ils en disent n’est qu’un effort pour l’exprimer en images sensibles.

1- Tunnel

La première phase, la moins profonde et la plus vécue, est décrite ainsi : le mourant entend des bruits désagréables ou au contraire des sons harmonieux, et se sent emporté dans un tunnel obscur ou une spirale. Ce phénomène est connu dans d’autres cas comme lors d’une anesthésie à l’éther ou d’une prise de fortes doses de drogue. Il semble que c'est une réaction purement psychique, une réaction du cerveau au choc de la mort approchée. Cette phase ne présente donc pas d’intérêt.

2- Décorporation

La deuxième phase est beaucoup plus intéressante et méritera une étude particulière. Le mourant se retrouve soudain hors de son corps physique. Il constate qu’il peut regarder son corps en dehors de lui-même, de la même manière que tous les objets extérieurs qui l’entourent. Il voit, il entend parler ceux qui entourent son corps, personnel médical ou famille. Certains récits émanant d’aveugles de naissance témoignent d’un retour à la vue. Le corps dans lequel se retrouve le mourant est une entité particulière, invisible à ceux qui sont vivants dans la pièce et incapable de communiquer avec eux. Il est doté de propriétés étonnantes. Il obéit à la volonté de telle manière que le désir de passer dans une autre pièce est immédiatement exécuté, en passant à travers les murs. Il peut lire les pensées de ceux qui sont présents (télépathie?). Le mourant éprouve alors en général un sentiment de grande inquiétude : il ne comprend pas ce qui lui arrive. Tout se passe comme si ce n’était pas l’âme seule qui quitte le corps, mais un être plus complexe, immatériel mais jouissant encore de facultés corporelles. Avec quelques témoins, l’auteur le désigne sous le nom équivoque de «corps spirituel». Cette décomposition de l’être humain semble accompagner nécessairement la mort clinique sans que cette mort en soit la condition nécessaire, puisque certains témoignages connus en parapsychologie attestent de décorporations provoquées volontairement ou sous l’influence de drogues.

3- Apparition de proches décédés

Il arrive souvent qu’à cette étape ou plus tard, des parents ou amis décédés, et quelquefois des inconnus, se montrent. Ils se présentent dotés d’un corps «spirituel» semblable à celui du mourant. Ils veulent aider le mourant. Par ailleurs, à une étape que les témoins ne parviennent pas à préciser, certains ont rencontré des «âmes en peine».

4- Rencontre avec un être de lumière

Le mourant se trouve face à une grande lumière blanche (donc sensible et non seulement spirituelle). Elle est décrite invariablement comme un être doué de personnalité, débordant d’un amour miséricordieux. Certains précisent qu’ils se sentent aimés «tels qu’ils sont». Immédiatement ou bientôt, ils se sentent envahis par de la joie et de la paix, d’une manière inconnue de telle sorte qu’ils ne désirent plus revenir dans le monde qu’ils viennent de quitter. Nous voici au noyau de l’expérience. Il est ressenti à la fois comme surnaturel et humain, bien qu’aucun des témoins n’emploie ces mots. Cet «être de lumière» comme le qualifient la plupart, n’est pas rencontré par ceux qui se trouvent en état de mort clinique à la suite d’un suicide, au moins dans les expériences étudiées par l’auteur. Les souffrances de ces témoins particuliers demeurent cependant relatives. Une femme raconte que les circonstances qui l’avaient poussée au suicide «en étaient toujours au même point». C’était comme si la même chose se répétait sans cesse, un éternel retour. Un témoin précise : «Je ne voyais pas seulement tout ce que j’avais fait (de mal) mais même les répercussions que mes actes avaient entraînées pour d’autres personnes». C’est une expérience difficile, mais elle ne nous permet pas d’y voir l’enfer. Moody nous semble sortir de sa méthode et de ses compétences de cliniciens en se permettant cette conclusion. Quand on lui demande si quelque témoin a vu l’enfer, il répond qu’aucun d’eux n’a été un grand pécheur, et il évoque ce que peut être la souffrance par exemple d’un des responsables des atrocités nazies, confronté non seulement à ses actes, mais à leurs conséquences. Il se déclare incapable «d’imaginer un enfer plus horrible, plus fondamentalement insupportable que celui là». Et pourtant, il manque à l’enfer tel que l’imagine Moody la qualité particulière qui le distingue de tout ce qu’on peut appeler purgatoire : la volonté libre et obstinément maintenue face à la révélation de l’amour de Dieu, de ne pas se convertir. On ne peut manquer de faire le rapprochement avec les descriptions des mystiques quand ils parlent des fugitives expériences béatifiantes qui sont à l’origine de la conversion de bien des âmes Saintes». «C’est une sensation indescriptible ; elle ne m’a pas quitté, en quelque sorte. J’y pense encore souvent» dit un témoin. Et un autre : «revenue à moi, je n’ai pas arrêté de pleurer pendant une semaine, parce qu’il me fallait continuer à vivre dans ce monde après avoir entrevu l’autre». « Mais, nous dit Moody, le regret de cette béatitude passagère s’estompe au bout de quelques jours ou semaines : Revenus à la vie, ils sont heureux de pouvoir profiter d’une deuxième chance »

Tous les témoins reviennent avec la certitude d’avoir vécu une réelle expérience spirituelle. Ils croient pouvoir la distinguer d’un simple rêve : «Pas un seul de mes sujets, écrit l’auteur, n’a exprimé le moindre doute quant au fait qu’il s’agissait d’un être de lumière. Et qui plus est, cet être est une personne, il possède une personnalité nettement définie. Il émane de lui une chaleur et un amour à l’adresse du mourant qu’il est postérieurement impossible de décrire. Le témoin est comme envahi et transporté hors de lui par cet amour ; il s’abandonne en paix à celui qui l’accueille et, en même temps, il voudrait ne jamais le quitter. L’être de lumière est attirant, magnétique et l’homme est inéluctablement entraîné. Tous les témoignages sont unanimes sur ce point. Par contre, lorsqu’il s’agit d’identifier l’être de lumière, les réponses varient et sont en dépendance des antécédents, de l’éducation et des croyances religieuses de chaque individu. Ainsi, la plupart de ceux qui ont été élevés dans la tradition et la foi chrétiennes identifient cette lumière au Christ. (...) Un homme et une femme de tradition israélite voyaient en cette entité un ange (...). Un homme qui n’avait reçu ni croyance ni éducation religieuse parlait simplement d’un «être de lumière». Cette même appellation a également été utilisée par une dame professant la foi chrétienne et qui, apparemment, ne se sentait nullement portée à considérer que cette lumière était le Christ.

5- Interrogation sur la vie passée

La rencontre avec l’être de lumière est intense et se prolonge dans un dialogue, non fait de paroles articulées mais d’intuition directe. Une question est posée qui invite le mourant à faire le bilan de sa vie. Selon les témoins, il s’agit d’un «jugement». Le mourant relit sa vie en compagnie de l’être de lumière. Auparavant, il comprend qu’une question lui est posée. La question n’est pas formulée verbalement aussi elle est traduite de manière diverse par les témoins. Le docteur Moody en donne plusieurs formulations : «Es-tu préparé à la mort ? - Qu’as-tu fait de ta vie, que tu puisse me montrer ? - Qu’as-tu fait de ta vie que tu estimes suffisamment ? - Veux-tu mourir ? - Est-ce que cela valait la peine ? - M’aimes-tu ? - Jusqu’à quel point as-tu appris à aimer ?- Te sens-tu capable d’aimer les autres avec la même intensité que je t’aime ?». Chez plusieurs autres témoins, la formulation est presque identique. Tandis que se déroule le film de la vie, l’être de lumière accompagne tel un guide le mourant et la miséricorde qui émane de lui rend l’expérience pleine de compréhension et non de condamnation. Dans cette lumière, même les actions mauvaises prennent un aspect positif. Un témoin déclare : «Il insistait aussi sur l’importance de la connaissance. Il me signalait sans arrêt tout ce qui a rapport avec apprendre. Il m’a dit que j’allais devoir continuer (parce que, entre temps, il m’avait révélé que j’allais revivre). Il y aurait toujours en moi un besoin de savoir. Il m’a dit que c’était un besoin permanent, d’où j’ai conclu que cela doit continuer après la mort. Je crois bien que son but, en me faisant assister à mon passé, était de m’instruire». Cela s’est traduit chez ce témoin par un changement de vie vers une conversion au savoir qui permet de mieux aimer. Ce témoignage manifeste le caractère pleinement humain, quoique souverain ou transcendant, de l’intervention de l’être de lumière. Un témoin qui ne semble pas avoir vu le film de sa vie ou qui a omis de le mentionner, déclare : «J’imagine maintenant que cette voix qui me parlait a dû constater que je n’étais pas du tout prêt à mourir. Elle voulait simplement me mettre à l’épreuve, sans plus. Et cependant, à partir du moment où elle a commencé à parler, je me suis senti délicieusement bien, protégé et aimé. L’amour qui émanait de la lumière est inimaginable, indescriptible. Et, par dessus le marché, elle dégage de la gaieté ! Elle avait le sens de l’humour, je vous assure !» .

6- Film de la vie passée. L’être de lumière reste présent et assiste le mourant dans son examen. Il peut y avoir une vue rapide et intense de leur vie passée que les témoins décrivent comme un film d’une rapidité vertigineuse, comme une vue panoramique et pourtant détaillée. Certains précisent qu’ils se voyaient objectivement, se reconnaissant par exemple enfant.

7- Frontière de l’autre monde, retour à cette vie. Le mourant se trouve ensuite devant une sorte de passage, de frontière qui semble figurer le point de non-retour de l’au-delà. Elle se présente sous la forme de nombreux symboles sensibles : rivière, mur, précipice, prairie. A ce moment, il lui est indiqué par l’un de ses proches ou par l’être de lumière qu’il lui faut retourner en arrière. Assez souvent, il en prend lui-même la décision, avec la permission de l’être de lumière, souvent parce que ses enfants ou ses proches ont besoin de lui. Il peut y avoir un combat intérieur tant la paix de ce qui est vécu contraste avec l’état habituel du monde des hommes. A son grand regret, il se retrouve dans son corps. Ce regret est moins sensible lorsque l’être de lumière n’a pas été rencontré.

8- Conversion et discrétion

Après le retour dans le corps, le témoin ne trouve pas de mots pour décrire son aventure. Il pense pourtant l’avoir vécue comme «quelque chose de réel, de plus réel non seulement que le rêve, mais que la réalité elle-même». La distinction avec le rêve lui paraît en tous cas évidente. S’il essaie d’en parler, on ne le prend pas au sérieux. Mais la vie et la mort prennent pour lui un sens nouveau. Il peut se produire une véritable conversion du comportement et des finalités de la vie : aimer son prochain et se préparer à la rencontre avec l’être de lumière. S’il n’a pas rencontré l’être de lumière, il s’efforce en général d’oublier cette aventure plus mystérieuse qu’angoissante.

L’hypothèse qu'ils ont vécu une expérience qui tendrait à montrer qu’il y a «une vie après la vie» est à nuancer à la vue des connaissances scientifiques actuelles (qui suggèrent que toutes ces manifestations sont issues de la stimulation des lobes temporaux de patients encore bien vivant), même si cette hypothèse reste d’actualité.
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  #7  
Vieux 18/01/2008, 20h51
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La lecture de Raymond Moody m'a ouvert les yeux sur bien des choses auxquelles je n'osais croire. Il y a aussi La source noire de Patrice Van Eersel, et les travaux d'Elisabeth Kübler-Ross qui m'ont passionné, tu dois les connaitre Pascal ? Je me suis ensuite intéressée au bouddhisme, car en gros ils disent que nous revenons sur terre tant que nous n'avons pas compris certaines leçons, afin de nous perfectionner, devenir des ämes de + en + pures. Cela sous-entend qu'entre deux voyages sur Terre, il y a une vie ailleurs, autrement. En tout cas, cette perspective me réjouit. Il y a un monde de preuves pour qui veut bien y croire.
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  #8  
Vieux 21/01/2008, 10h34
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Oui, j'ai lu tout ça. C'est mon domaine de lecture de prédilection.

Il faut aussi citer "Les morts nous parlent" du Père BRUNE, qui aborde notamment la question de la TCI (transcommunication instrumentale).
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  #9  
Vieux 31/01/2008, 02h47
Loubna
 
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La mort n'est que la dernière initiation que nous vivons dans cet espace-temps,
C'est une des rares choses devant laquelle tous les hommes sont égaux : riches ou pauvres la vie nous quitte à un moment.
Mais cet état est positif puisqu'il y a une autre vie qui nous attend : nous réssucitons..............
Et les voyages astraux ?

Loubna
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  #10  
Vieux 23/04/2008, 18h38
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Citation:
Envoyé par Loubna Voir le message
La mort n'est que la dernière initiation que nous vivons dans cet espace-temps,
C'est une des rares choses devant laquelle tous les hommes sont égaux : riches ou pauvres la vie nous quitte à un moment.
Mais cet état est positif puisqu'il y a une autre vie qui nous attend : nous réssucitons..............
Et les voyages astraux ?

Loubna
tout a fait d accord il y a une autre vie apres la mort je l ai vecu et peut en temoigner melissa
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