#1
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Mon livre préféré
J'ai lu et relu maintes fois
LA VIE DES MAITRES de Baird T. SPALDING et dans un autre registre LA PETITE VOIX de Eileen CADDY |
#2
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Le Prophète
de Khalil Gibran |
#3
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L'art du bonheur
Sa Sainteté le Dalaï-Lama |
#4
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Le retour de Merlin La voie du magicien Les leçons de vie du retour de Merlin Dr Deepak CHOPRA |
#5
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Moi j'ai beaucoup aimé L'Alchimiste
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#6
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Le Livre des Maîtres du Monde
Le Livre des Mondes Oubliés de Robert CHARROUX Des vies antérieures aux vies futures Nous sommes tous immortels de Patrick DROUOT |
#7
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Fiction / Préhistoire
De Jean M. AUEL
Ayla, l'enfant de la terre (ou Le clan de l'ours des cavernes) La vallée des chevaux Les chasseurs de mammouths Le grand voyage |
#8
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En règle générale j'aime tous les livres de Isaac Asimov et ceux de Bernard Werber...
Mes deux préférés sont : Le Robot qui rêvait de I. Asimov Un recueil de plusieurs nouvelles dont la première porte le titre du livre et donne le ton. De ce recueil, quelques nouvelles ont été portées à l'écran : L'homme bicentenaire et I, Robot. Pour ce dernier, il faut savoir que l livre àété édité après la sortie du film. En effet au moment de sa parution très peux d'exemplaires avaient été diffusés car Isaac ne l'avait pas terminé. Dans le recueil du Robot qui rêvait, la plupart des nouvelles ont donné lieu à un Roman. Et certains, des films. Le papillon des étoiles de B. Werber. certes ce roman est récent mais je l'ai déjà relu 3 fois. Qu'arrivera-t-il quand notre planète ne sera plus habitable? Pourrons-nous vivre ailleurs et combien de temps? Des hommes et des femmes volontaires décident de quitter La Terre avant que tout cela n'arrive et reconstruisent la VIE dans un immense vaisseau "le papillon des étoiles" avec à son bord deux scientifiques prénommés Adam et Eve. Le commencement, à nouveau... |
#9
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Dans "Les morts nous parlent", le père François BRUNE nous donne des preuves irréfutables de la survie de l'âme après la mort physique.
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#10
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Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus.
Aimer : la communication homme / femme, source de malentendus
Les couples se heurtent à une difficulté de taille : hommes et femmes n’utilisent pas le même langage. Traduction : Un homme et une femme n’ont ni la même conception de l’amour, ni le même code comportemental ou linguistique pour l’exprimer. Les dissemblances sont si fortes que, dans “Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus”(1), le psychothérapeute John Gray n’hésite pas à les comparer à des êtres débarqués de deux planètes différentes : Mars pour les hommes, qui importent dans la sphère affective les valeurs de l’action, du pouvoir, de la compétence ; Vénus pour les femmes, qui privilégient l’expression des émotions, l’harmonie des échanges, la créativité. Jusque-là, rien de nouveau. Mais si ce thérapeute est devenu un phénomène aux Etats-Unis (8 millions d’exemplaires de son best-seller vendus), c’est qu’il a le génie d’expliquer simplement ce qui nous semble si compliqué à saisir chez l’autre. Ce mystère de l’autre que le psychanalyste Darian Leader évoque également, dans “A quoi penses-tu ?” (2).. Certes, ses pistes comportementales ne constituent pas la garantie de réussir parfaitement sa relation de couple, mais il paraît évident que, sans elles, on est assuré de la rater. La communication dans le couple est source de malentendus. D’où l’intérêt de cesser de projeter sur l’autre son propre mode de fonctionnement en pensant qu’il va nous aimer comme on l’aime et nous le montrer comme on le lui montre, et de développer certaines des compétences relationnelles que ce fin limier nous propose. Pour vous aider dans cette vaste entreprise, voici un relevé des zones d’incompréhension du couple et quelques indications pour les traverser sans trop de dégâts. 1- Michel Lafon. 2- Odile Jacob Elle parle tout le temps, il se tait Une femme qui parle pense souvent à voix haute, laissant s’exprimer ses idées de l’instant, ce qui donne à ses propos une certaine fluidité, mais aussi une valeur provisoire qui déstabilise son compagnon (" Pourquoi change-t-elle si souvent d’avis ? "). Lui, se tait souvent. Ce qu’elle interprète comme une marque de désintérêt pour elle. Pour éviter les tensions, l’un doit prendre conscience que la parole féminine n’est pas du bavardage, mais une façon d’accoucher de sa pensée ; l’autre, que le silence masculin n’est pas consécutif à du mépris, mais à un besoin de réflexion, qui nécessite un certain temps. Elle peut donc respecter cette pause psychologique (au lieu de l’assaillir de " hein ? ", " alors ? ", " qu’est-ce que tu en penses ? "). Il l’informe sur des faits, elle évoque ses sentiments Une femme exprime volontiers son ressenti face aux événements de la vie ; un homme s’attache plutôt à transmettre des informations " objectives " sur des faits. Elle use et abuse des superlatifs, des métaphores, des généralisations, et même d’une forme de licence poétique ; lui, cherche le mot juste et prend ce que dit l’autre au sens littéral. Un exemple type susceptible de dégénérer en dispute. " Personne ne se préoccupe de moi " signifie, en langage féminin : " Je me sens seule " ; mais lui répond : " Ce n’est pas vrai, tu as des gens autour de toi. " La plupart des heurts entre conjoints sont ainsi liés à un malentendu sémantique. Pour se faire comprendre, elle doit donc s’habituer à utiliser un vocabulaire plus précis et plus approprié. Lui, éviter de tout prendre au premier degré et partir du principe qu’il faut lire entre les lignes. Elle a besoin d’être écoutée, il donne des conseils Pour évacuer le stress, une femme a besoin d’une écoute attentive, et qu’on reconnaisse la légitimité de ses émotions. Or l’homme voudrait être le héros de sa compagne, celui qui la sauve de tous ses ennuis ! Aussi l’interrompt-il par des remarques visant à minimiser ce qu’elle ressent (" Ce n’est pas grave ") ou des solutions miracles censées montrer son aptitude à la rendre heureuse. Elle a donc intérêt à prendre ses précautions avant de se confier – " Veux-tu m’écouter sans m’interrompre ? " – en spécifiant bien qu’elle n’attend de lui aucune solution, que son écoute constitue déjà une aide. Et lui doit apprendre à l’écouter jusqu’au bout, en s’interdisant de lui donner la clé de ses soucis et en essayant de comprendre vraiment ce qu’elle cherche à exprimer. Il ne répond qu’aux demandes clairement formulées, elle aimerait qu’il devine ses attentes Pour une femme, ne pas avoir à demander est l’une des définitions de l’amour. Parce qu’elle ressent intuitivement les besoins des autres et leur donne tout ce qu’elle peut, elle croit à tort qu’il peut faire de même. Pour un homme, au contraire, proposer son aide sans être sollicité est outrageant : cela signifie qu’il doute de ses compétences. De plus, elle croit souvent demander, alors qu’elle s’est contentée d’exposer son problème (" J’ai beaucoup de travail ") ou de faire un constat (" Les courses sont dans la voiture "). Pour qu’il réponde à ses attentes, elle doit apprendre à les formuler de façon claire. Eviter, par exemple : " Peux-tu accompagner les enfants ? ", ce qui signifie, littéralement : " En as-tu la capacité physique ? " " Veux-tu accompagner les enfants ? " est plus efficace. Et qu’elle lui fasse grâce des raisons pour lesquelles il devrait l’aider, cela lui donnerait l’impression qu’elle doutait de son assentiment... Elle éprouve le besoin de descendre en elle-même ; il veut tout de suite la faire remonter La femme est comme une vague : son moral monte et descend de façon cyclique. Quand il monte, elle a envie de donner de l’amour ; quand il descend, elle ne se sent capable que d’en recevoir. Arrivée au creux de la vague, elle fait le ménage dans ses émotions. C’est un phénomène naturel qui n’a rien à voir avec ses sentiments pour son compagnon, mais ce dernier l’attribue à une sorte de panne d’amour. Il cherche donc à la " réparer ", c’est-à-dire à la faire remonter à toute force. Sauf que sa femme n’y parvient que si elle a d’abord touché le fond. Par conséquent, l’homme devrait, au contraire, l’aider à descendre le plus vite possible, en l’écoutant, tout simplement. Il veut être accepté tel qu’il est, elle cherche à le faire progresser Elle essaie sans cesse de faire progresser son compagnon et son couple. Lui ne se sent aimé que quand il est accepté tel qu’il est et il considère qu’un couple, ça marche ou ça ne marche pas. Du coup, quand elle dit : " On devrait sortir plus souvent ", ça signifie : " J’aimerais qu’on fasse quelque chose ensemble " (c’est une attention) ; lui traduit : " Tu es trop casanier " (c’est une remise en question). La solution : exprimer son désaccord éventuel sur son comportement sans le désapprouver en tant que personne, en utilisant la première personne du singulier : " J’aimerais que tu... ", et non : " Tu devrais... ". Et en le considérant comme un pourvoyeur de solutions plutôt que comme une source du problème. De son côté, l’homme doit comprendre que, quand sa femme n’aime pas ce qu’il fait, cela ne veut pas dire qu’elle ne l’aime pas. Elle lui dit “je t’aime ”, il répond “moi aussi” ; il dit “je t’aime”, elle répond “pourquoi ?” Ce qui fascine l’homme, c’est l’objet du désir ; la femme, elle, s’intéresse davantage au désir lui-même. C’est qu’elle a, plus que lui, besoin de ce désir pour se sentir exister. Selon Freud, la petite fille éprouve une grande difficulté à trouver son identité en l’absence de signe distinctif comme le pénis des petits garçons ou les attributs féminins de sa maman. Ce qui la rend, plus tard, dépendante du désir masculin. Or celui-ci, s’inscrivant souvent dans l’instabilité (on dit l’homme polygame par nature), ne lui donne jamais une réponse suffisante. Ce qui fait qu’elle reposera sans cesse la question : " Est-ce que tu m’aimes ? ", et voudra savoir pourquoi. Au lieu de s’agacer devant ces doutes et ce questionnement insatiables, un compagnon aimant peut essayer de la rassurer en lui montrant qu’elle est aimée pour sa différence. A présent qu’on dispose des clés, on pourrait croire qu’il suffit de s’en servir pour ouvrir toutes grandes les portes de la communication entre les sexes. C’est compter sans la complexité de l’âme humaine, c’est-à-dire, en gros, sans notre inconscient. Car se montrer ouvert, conciliant, prêt à œuvrer pour le bien de sa vie de couple, n’est-ce pas, pour certains hommes, se féminiser ? Et se dévoiler tout à fait, n’est-ce pas, dans l’esprit d’une femme, risquer de perdre une part de son charme, de sa mystérieuse féminité ? Une crainte dictée par la peur d’être abandonnée. Il semble donc que, tant que l’homme ne s’est pas réconcilié avec sa part féminine, et la femme avec sa part masculine, l’un et l’autre restent dominés par ces zones d’ombre qui ont aussi pour fonction de préserver l’altérité du partenaire. Car le comprendre totalement reviendrait à s’approprier sa différence et donc, d’une certaine façon, à la nier. Soyons donc réalistes et partons du principe que " accepter de ne pas tout comprendre de son partenaire, de ses pensées intimes, c’est déjà, paradoxalement, faire un premier pas vers lui ", comme l’explique Darian Leader. D’autant que cette part irréductible d’incompréhension présente aussi l’avantage d’entretenir la dimension du manque qui nourrit le désir. Et l’envie de poursuivre la relation pour espérer percer, un jour, ce mystère de l’autre. Article de Patricia Castet Psychologie - Mars 1998 |
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