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Selon Khalil Gibran, il faut...
Khalil Gibran (1883-1931) : écrivain libanais dont le chef d’œuvre, « Le Prophète », serait aujourd'hui le livre le plus lu après la Bible.
Selon Khalil Gibran, il faut : 1. Avoir l'ambition d'être Pour lui, nous sommes des pèlerins en chemin entre « la nuit de notre moi-pygmée » et « le jour de notre moi-divin ». Tel une flèche continuellement tendue vers une cible, l'homme doit vouloir aller au-delà de sa simple existence et ne jamais se contenter d'une étape acquise. Chaque désir satisfait doit être le point de départ d'un nouveau désir. S'arrêter, se replier sur soi, serait trahir le rythme même de la nature, de sa nature. Bref, la suffisance est notre pire ennemi. 2. Rêver sa vie Il est absolument vital de rêver, de jour, consciemment et de façon constructive : rêver est un véritable arbre de vie. Rêver n'est pas s'évader du réel. Pour Gibran, celui qui ne rêve pas ne sait pas transcender son quotidien, il en devient esclave. Ce que Gibran appelle rêver, c'est aller chercher en soi, un à un, les désirs que l'on porte et les mettre à jour. Les faire jaillir de notre nature profonde, c'est poser un acte de responsabilité par rapport à son destin. Le rêveur est alors celui qui donne les moyens de construire son avenir. C'est dans ses rêves qu'il cherche et découvre les buts à atteindre. 3. Appartenir au futur Fidèle aux souvenirs et aux légendes transmis par sa mère, Gibran est toujours resté attaché à l'Orient. Néanmoins, l'homme ne peut s'attarder sur le passé, car il doit être en renouvellement perpétuel. Le « moi-divin » doit se débarrasser de ce qui est vieux pour laisser de l'espace à ce qui arrive de nouveau. Vivre dans l'hier, c'est donner une autorité aux morts sur les vivants, c'est se figer et nier sa liberté. Le moi-divin appelle toujours vers l'avenir. C'est en ce sens que Gibran recommande aux parents de ne jamais vouloir faire de leurs enfants des prolongements d'eux-mêmes, des copies qui leur ressemblent : « Vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même. » 4. Etre relié à l'univers La beauté, les couleurs et les austérités de la terre du Liban imprimèrent dans le cœur de Gibran un amour profond pour la nature. Pour lui, éternel amoureux des arbres, ces « poèmes que la terre écrit sur le ciel », la destinée humaine est irrévocablement liée à celle du cosmos. « La loi veut que nous vivions l'un par l'autre », écrivait-il. Il considérait le monde naturel comme un être vivant : « Si vous chantez la beauté alors que vous êtes seul dans le désert, vous aurez un auditoire. » Le monde naturel est ce à quoi nous devons toujours nous relier. 5. S'aimer soi-même Gibran honore la confiance en soi, une vertu qui permet de ne jamais céder aux illusions du prestige ou des richesses. Pour lui, le bonheur naît aux confins du cœur, il n'est jamais le fruit des évènements extérieurs. Tout part de soi. « Il est en moi un ami qui me console à chaque fois que les maux m'accablent et que les malheurs m'affligent. Celui qui n'éprouve pas d'amitié envers lui-même est un ennemi public et celui qui ne trouve pas de confident en lui-même mourra de désespoir. » Extrait de PSYCHOLOGIES (mars 2002) |
#2
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J'adore !
Bonjour à toutes et tous
Ces "commandements" me parlent vraiment ; ils résument bien ma propre vision de la vie. Dans la même veine, je lis tous les bouquins du Dalaï Lama actuel. L'Art du Bonheur est mon livre de chevet, je le relis en boucle... Bises, Demoiselle |
#3
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Voilà, je viens de relire ces paroles de sagesse,
et j'avais juste envie d'attirer votre attention sur ces petites merveilles... |
#4
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Ce grand auteur possède l'art de dire les choses vraies de façon simple !
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